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La décoration de l'église de Landreville a été faite aléatoirement au fil du temps.

L'Abbé Chambrial y a joué un rôle important, car ayant à cœur l'embellissement de son église, il a utilisé une grande partie des dons qu'il recevait dans l'acquisition de décoration pour l'église. Il est resté à la tête de l'église de Landreville une vingtaine d'année, la quittant lors de la deuxième guerre mondiale.

Nous vous invitons à passer votre curseur sur les photos, afin d'en découvrir des détails grâce au zoom.

 

Bâtons et croix de procession

Les bâtons et croix de procession étaient portés en hauteur lors de marches de procession ou de pèlerinages. Ce sont des objets cultuels qui représentent, la plupart du temps, des saints.

Bâton de procession de confrérie, Saint Sacrement : inscrit à l'inventaire général du patrimoine mobilier, XVIIIe siècle, Menuiserie, en bois taillé peint et doré.

 

Bâton de procession de confrérie, Saint Vincent : inscrit à l'inventaire général du patrimoine mobilier, XVIIIe siècle. Sculpture en bois taillé et doré. 

 

Croix de procession, XVIIIe siècle:

 

 

Confessionnal: inscrit à l'inventaire général du patrimoine mobilier, bois taillé, XVIIIe siècle : Le confessionnal a été très fréquenté lors des siècles précédent, et il a peu à peu perdu de son utilité, dans l'église de Landreville, pour n'être aujourd'hui qu'ornemental.

 

Sarcophage : Un cimetière mérovingien a été découvert à Landreville lors de travaux de rénovation du terrain d'une maison. Lorsque cette maison a été vendue, les propriétaires ont fait cadeau du plus beau sarcophage à la commune de Landreville, qui l'a mis dans l'église, en attendant de lui trouver un emplacement plus approprié.

 

 Fonts baptismaux : inscrit à l'inventaire général du patrimoine mobilier. C'est une cuve à deux compartiments en marbre veiné rouge. Cet objet daterait soit de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, ou du début du XIXe siècle.

 

Bas reliefs : Deux bas reliefs qui sont d'une intéressante iconographie et qui relève d'un savoir-faire considérables figurent à l'église de Landreville. Par contre, leur origine est inconnue, malgré qu'ils semblent issus d'une tradition proche de celle de la Sainterie de Vendeuvre-sur-Barse, selon Monsieur Bellenoue, historien spécialiste de la Sainterie. 

 

 

Orgue : L'orgue a été réalisé par Charles Rolin, il date du dernier quart du XIXe siècle et est en bois de sapin, peint et les tuyaux sont en étain. Il a été offert à l'église de Landreville en 1880, par Pierre Nicolas Collon. C’est un instrument solide et complet, semblable à celui de Sainte Savine, réalisé également par Charles Rolin, à seule différence que celui de Landreville est légèrement plus imposant. Il a été rénové en 1926, en 1947, où le souffleur à été remplacé par une soufflerie électrique, et en 1987, où une rénovation complète a été entreprise. 

 

 Cuve baptismale : inscrit à l'inventaire général du patrimoine mobilier. Cette cuve en calcaire a été découverte lors de travaux dans l'église, sous le dallage de la sacristie, en 1978. Elle daterait du XIe siècle.

 

Lustres : ils ont été offerts à l'église. L'église fut dotée d'électricité en 1927 et depuis cette installation, tout ce que nous pouvons observer sur ces lustres, vis et fils électriques, sont les mêmes qu'à l'origine. 

 

 

Poutre de gloire : inscrite à l'inventaire général du patrimoine mobilier, XVIIIe siècle, fer forgé, doré.

La poutre de gloire sert à délimiter la section de l'église réservée au clergé de celle réservée au peuple. Au dessus de la poutre nous pouvons observer une plaque qui est recouverte par le plâtre, mais si nous nous y attardons, nous pouvons remarquer qu'elle porte l'inscription « 1844 » qui correspond à une rénovation de l'église, et en particulier de peinture intérieure et de jointoiement des contreforts extérieurs. Un siècle auparavant, en 1740, un réfection du bâtiment avait consisté à agrandir la section de l'église réservée au peuple, car un déséquilibre était observable dans l'église au XIXe siècle. En effet, l'église s'étant majoritairement développée autour de la communauté cléricale très présente par la proximité de l'Abbaye de Mores, la section réservée au clergé était beaucoup plus imposante que celle réservée à la population. La population de Landreville à donc demandé l'autorisation d'agrandir l'église, ce qui a été approuvé par l'évêché de Langres, à condition que cela soit la commune qui paie pour cette réfection.

Pour plus d'information sur le symbolisme des poutres de gloire, veuillez cliquer sur ce lien: poutre de gloire.

 

 

Chaire à prêcher : inscrit à l'inventaire général du patrimoine mobilier, XVIIIe siècle.

En chêne taillé et peint.

Les panneaux sculptés en bas reliefs sur le garde corps représentent les évangélistes, et la sculpture sur le dorsal représente l'Assomption. L'artiste ayant réalisé la chaire est officiellement inconnu. Par contre, nous pouvons en voir une identique à Amance, qui est, elle, signée Bouchardon. Il est donc vraisemblable d'émettre l'hypothèse que cette chaire serait une œuvre de Bouchardon.

 

Stalle : inscrite à l'inventaire général du patrimoine mobilier, en chêne vernis,daterait du XVIIIe ou du XIXe siècle.

 

Harmonium : inscrit à l'inventaire général du patrimoine mobilier, à l'origine, il y avait 3 harmoniums à l'église de Landreville, mais deux ont été détruits, car ils n'étaient plus en état d'utilisation et étaient irrécupérables. Celui-ci, en bois et en ivoire, est le dernier, toujours en fonction, qui ait été conservé. Il est une réalisation de Couty et Eliné, fabricants d'instruments de musique, datée de 1867.

 

Bannière de sainte Béline : Cette bannière de sainte Béline était utilisée lors des processions qui ont eu lieu entre 1924 et 1970.

 

 

 Portes bougies : ces deux petits porte-bougies témoignent de l'époque où l'église était dépourvue d'électricité. Le fait de les avoir gardés permet d'imaginer l'ambiance qui pouvait régner dans le bâtiment lorsque tout était encore éclairé à la chandelle.

 

 Habillage du chœur de l'église : Le demi revêtement en bois de chêne du chœur est une réalisation de Jean Baptiste Bouchardon. Il a été réalisé en même temps que le retable du même artiste, dans le premier quart du XVIIIe siècle. L'ensemble qui regroupe les lambris du revêtement, le maître autel et le tabernacle est classé au monuments historiques, qui l'attribut au sculpteur Jean Baptiste Bouchardon.

 


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